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Violations brutales des droits dans les hôtels de luxe de Sheraton
Les hôtels et complexes touristiques Sheraton appartiennent au groupe Starwood, qui est également propriétaire des enseignes Westin, St-Regis, Méridien, W Hotels et The Luxury Collection. D’après Starwood, ce sont « des enseignes représentatives d’un style de vie unique » – des établissements luxueux pour les voyageurs d’affaires et les touristes aisés. Mais les violations brutales des droits humains des employés/es de la société font parfois aussi partie de ce style de vie unique.
Récemment, les employés d’hôtels Sheraton en Éthiopie et aux Maldives ont cherché à exercer un droit humain fondamental : négocier leurs conditions d’emploi par l’entremise de leur syndicat. Ils ont eu droit à la gamme complète des mauvais traitements – intimidation et licenciements collectifs brutaux.
En avril dernier, le syndicat légalement reconnu représentant les employés du Sheraton Addis Hotel de Addis Abeba, Éthiopie, a entamé des négociations en vue du renouvellement de la convention collective, avec une assistance technique de la commission d’arbitrage du gouvernement. Les négociations se sont poursuivies pendant quelques sessions, dans une atmosphère qualifiées de « bonne entente » par la commission d’arbitrage – jusqu’à ce que la direction de l’hôtel mette abruptement et unilatéralement un terme au processus et envoie des lettres de licenciement à 65 employés, tous syndiqués, y compris les négociateurs choisis par la direction et les responsables syndicaux. La direction a ensuite indiqué qu’elle n’avait pas de raison de négocier avec des employés dont les contrats avaient été résiliés ! Sheraton/Starwood ont la licence de la marque et gèrent l’établissement pour le compte du propriétaire, cheikh Mohammed Hussein Ali al Amoudi, un milliardaire saoudien décrit par le magazine Forbes comme le plus grand investisseur en Éthiopie.
Depuis que l’affiliée de l’UITA TEAM a recruté une majorité des travailleurs/euses du Full Moon en février dernier, la direction a refusé de reconnaître formellement le syndicat ou de rencontrer le comité syndical, tout en imposant des procédures disciplinaires au secrétaire du syndicat. Le 19 avril 2014, les membres du syndicat ont demandé par écrit à la direction de discuter du traitement injuste infligé au secrétaire du syndicat. Ne recevant pas de réponse, ils se sont rassemblés dans les locaux du personnel pour protester contre ces mesures disciplinaires. Le 14 mai, des employés syndiqués qui n’étaient pas en service se sont rendus au bureau du directeur général pour demander la tenue d’une réunion. Celui-ci était absent et ils ont pacifiquement attendu son retour. La police est arrivée, a commencé à interroger des responsables syndicaux et leur a ensuite demandé de quitter les lieux. Le jour suivant, le 15 mai, le président, le secrétaire et un membre du comité exécutif ont reçu une lettre d’avertissement disciplinaire, les accusant de réunion illégale et de déploiement illégal de banderoles syndicales dans les locaux du personnel… le 19 avril ! Des lettres de licenciement leur ont été remises dans la soirée en présence de policiers.
Depuis lors, dix responsables syndicaux ont été licenciés et plus d’une centaine de membres ont reçu la même lettre d’avertissement disciplinaire. Puisque le complexe hôtelier est situé sur une île privée, les responsables syndicaux ne peuvent s’y rendre pour rencontrer des membres sans violer les lois sur la violation du droit de propriété.
En Éthiopie et aux Maldives, la direction de Sheraton tente d’éliminer les syndicats au moyen de méthodes brutales destinées à inspirer la peur : procédures disciplinaires, intimidation, licenciements collectifs. Les employés veulent retrouver leur emploi – avec la garantie du respect de leurs droits syndicaux. Starwood refuse de dialoguer avec les syndicats ou de répondre aux courriers de l’UITA.
Honte à Sheraton ! utilisez le formulaire ci-dessous pour envoyer un message à la direction de Starwood, lui demandant d’assainir ses pratiques, de respecter les droits syndicaux et d’entamer un dialogue avec l’UITA