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Mise à jour de la date : 18-Jun-2020

Status: active

© 2024 IUF

Aux Philippines, The Coca-Cola Company profite de la crise sanitaire pour saper les droits des travailleurs-euses !

La direction de Coca-Cola aux Philippines profite de la crise du coronavirus pour s’en prendre aux dirigeant-e-s syndicales-aux de la FCCU-SENTRO, affiliée de l’UITA, et menacer ses membres de licenciement, de procédures disciplinaires et de recours à la police.

Alors que ses employé-e-s sont confronté-e-s à des mesures de confinement strictes et à une pandémie mortelle, l’entreprise a ordonné à celles et ceux qui auraient été exposé-e-s à la COVID-19 de se mettre en autoquarantaine, et ce sans rémunération. Les employé-e-s de l’usine Coca-Cola de San Fernando, dans la province de Pampanga, sont profondément préoccupé-e-s par le risque d’infection à la suite du décès d’un parent d’un employé de l’usine, avec qui ce dernier avait eu des contacts. Une réunion syndicale d’urgence s’est tenue le 28 mars, au cours de laquelle les dirigeants syndicaux ont exhorté les employé-e-s à respecter les recommandations gouvernementales et à rester à la maison en cas de crainte se s’exposer ou de contaminer autrui, déclarant que les décisions de chacun-e seraient respectées.

La direction a riposté les 6, 7 et 8 avril en prenant des mesures disciplinaires à l’encontre de sept dirigeants et membres du syndicat des usines de San Fernando et Canlubang, notamment Alfredo Marañon, Belarmino Tulabut et Danilo Pineda, les accusant de ‘sabotage économique’. Les trois dirigeants ont été licenciés le 8 mai. Le Secrétaire général de la FCCU-SENTRO, Brendo Enriquez, a écrit à la direction de TCCC le 18 mai pour protester contre ces licenciements, et a fait part de cette communication à membres et à l’UITA. Il a fait l’objet de mesures disciplinaires et risque le licenciement. En outre, le 9 juin, la direction a demandé à la police d’interrompre une manifestation pacifique de travailleurs-euses qui protestaient contre le licenciement de leurs dirigeants syndicaux. Les manifestant-e-s portaient des masques, respectaient la distanciation physique et avaient convenu de procédures avec la police locale.

Aux Philippines, les activités de coke sont détenues à 100 % par The Coca-Cola Company à Atlanta, aux États-Unis. La responsabilité de l’intimidation, des licenciements et des menaces envers notre affiliée et ses membres incombe entièrement à The Coca-Cola Company.

Les représentant-e-s syndicales-aux qui luttent pour faire valoir le droit de leurs membres à un lieu de travail sûr ne commettent pas de ‘sabotage économique’. Les syndicats ont le droit de communiquer avec leurs membres et avec l’UITA, ainsi que le droit de se réunir et de manifester leur mécontentement pacifiquement.

SIGNEZ LA PÉTITION ci-dessous pour envoyer un message à The Coca-Cola Company: Coke ne peut pas profiter de l’urgence sanitaire pour saper les droits fondamentaux !

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To Mr. James Quincey, CEO and Chairman, The Coca-Cola Company
Cc Mr. Brent Wilton, Director, Global Workplace Rights, The Coca-Cola Company

Dear Mr. Quincey,

I am deeply concerned to learn that The Coca-Cola Company appears to be capitalizing on the COVID-19 emergency to attack fundamental trade union rights at its operations in the Philippines. As you should be aware, the government has imposed strict lock-down and confinement measures in response to the emergency.

I am sure you are aware that the company offers no pay for workers who follow the government's advice to remain at home if they fear contamination or risk exposing others. Workers at the San Fernando bottling plant held a meeting on March 28 to discuss their fears and concerns and the union's demands to the company for dealing with the emergency. Management responded to this meeting on April 6-8 by disciplining 7 union officers and members at the San Fernando and Canlubang plants, including Alfredo Marañon, Belarmino Tulabut, and Danilo Pineda, absurdly charging them with 'economic sabotage'. The three leaders were terminated on May 8.

FCCU-SENTRO General Secretary Brendo Enriquez wrote to Coke management on May 18 protesting the dismissals and sharing the communication with his members and with the IUF. He has been disciplined and faces termination. And management called on the police to break up a peaceful demonstration by workers protesting the dismissal of their union leaders on June 9. The protesting workers wore masks, respected social distancing and had agreed on procedures with the local police.

It is unacceptable to curtail union rights and to discipline, dismiss and intimidate union members at a time when management should be engaging with the union to constructively manage the impact of the crisis.

I call on The Coca-Cola Company to act immediately to reinstate all dismissed union leaders, drop the absurd charges against Brendo Enriquez, engage in good faith with FCCU-SENTRO on COVID-19 protocols, and fully respect the union's right to freedom of assembly and to communicate with its members and with the IUF on these issues.

Yours sincerely,

******************

Traduction:

À l’attention de M. James Quincey, PDG et Président du conseil d’administration de The Coca-Cola Company
Cc M. Brent Wilton, Directeur, Global Workplace Rights, The Coca-Cola Company

Cher M. Quincey,

Je suis profondément préoccupé(e) d’apprendre que The Coca-Cola Company semble profiter de la crise de COVID-19 pour saper les droits syndicaux fondamentaux dans ses activités aux Philippines. Comme vous le savez sûrement, les Philippines ont imposé des mesures strictes de confinement en réponse à cette urgence sanitaire.

Je suis sûr(e) que vous savez que l’entreprise n’accorde aucune rémunération aux employé-e-s qui se conforment aux conseils du gouvernement et restent chez eux par crainte d’être infecté-e-s ou de risquer d’exposer d’autres personnes au virus.

Le 28 mars, les employé-e-s de l’usine d’embouteillage de San Fernando ont tenu une réunion pour discuter de leurs craintes, de leurs préoccupations et des revendications du syndicat à l’entreprise pour faire face à la crise. En réaction à cette réunion, les 6, 7 et 8 avril, la direction a pris des mesures disciplinaires à l’encontre de sept dirigeants et membres du syndicat des usines de San Fernando et de Canlubang, notamment Alfredo Marañon, Belarmino Tulabut et Danilo Pineda, sous le prétexte absurde de ‘sabotage économique’. Les trois dirigeants ont été licenciés le 8 mai.

Le Secrétaire général de la FCCU-SENTRO, Brendo Enriquez, a écrit à la direction de TCCC le 18 mai pour protester contre ces licenciements, et a fait part de cette communication à membres et à l’UITA. Il a fait l’objet de mesures disciplinaires et risque le licenciement. En outre, le 9 juin, la direction a demandé à la police d’interrompre une manifestation pacifique de travailleurs-euses qui protestaient contre le licenciement de leurs dirigeants syndicaux. Les manifestant-t-es portaient des masques, respectaient la distanciation physique et avaient convenu de procédures avec la police locale.

Il est inacceptable de restreindre les droits syndicaux et de discipliner, licencier et intimider les membres du syndicat à un moment où la direction devrait s’engager avec le syndicat pour gérer de manière constructive les conséquences de la crise.

Je demande à The Coca-Cola Company d’agir immédiatement pour réintégrer tous les dirigeants syndicaux licenciés, d’abandonner les accusations absurdes portées contre Brendo Enriquez, de s’engager de bonne foi avec la FCCU-SENTRO sur les protocoles relatifs à la COVID-19 et de respecter pleinement le droit du syndicat à la liberté de se réunir et de communiquer avec ses membres et avec l’UITA sur ces questions.

Sincères salutations,

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